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Syndrome d'épuisement professionnel

Burnout

Lors de la Conférence des Présidents à Paris, en mars dernier, nous avons écouté Madame Frédérique NOEL, psychologue du travail de Gujan-Mestras, nous dresser un tableau alarmant des risques de burnout dans la profession.

En effet, il ressort de son étude sur les MK et MKO de la région girondine, que nous sommes les plus exposés à ce syndrome.  40,5% des MK ont un risque modéré et 8% un risque élevé… Les plus exposés sont les MK Ostéopathes car ils culminent à 70% !!!

Un des critères important est le déséquilibre entre les efforts consentis et les gratifications reçues (argent, estime, perspectives) ainsi que la mesure de la satisfaction de vie professionnelle se montant à juste 50% pour 80% chez les simples MK…

Elle vous propose un petit test pour savoir si vous êtes exposé au burnout :

Ces affirmations vous ressemblent-elles ?

• Vous vous êtes fixé des objectifs professionnels ambitieux, vous êtes prêt à investir beaucoup de temps / énergie pour les atteindre.
• Vous considérez les pauses comme une perte de temps.
• Il vous est difficile de refuser du travail, même si vous en avez déjà trop.
• Vous avez tendance à enfouir au fond de vous vos frustrations (privées et professionnelles) plutôt que de les exprimer.
• Lorsque vous vous auto-évaluez professionnellement, vous oscillez entre deux extrêmes : meilleur que tout le monde et complètement nul.

Si au moins trois affirmations vous correspondent : vous êtes exposé(e)…

Que faire ?

• Se préserver, replacer son activité professionnelle dans son existence (hobbies, famille…) et savoir repérer les premiers symptômes d’épuisement…
• Se défouler (utilisez votre matériel, 3 minutes suffisent), concentrez vous sur autre chose, arrêtez les pensées négatives, pratiquez l’auto-instruction positive, la relaxation spontanée et créez une expérience satisfaisante : occupez-vous d’un patient dont vous savez qu’il va vous faire rire ou qui partage votre hobby…
• Au stade ultime, l’arrêt est nécessaire avec un soutien psychologique et des thérapies cognitivo-comportementales. Un accompagnement au retour au travail avec un échelonnement progressif de la charge en développant un nouveau scénario de carrière doit être envisagé.

Il ressort de cette communication que, plus que le risque d’incendie de votre local, il faut vous assurer contre cette pathologie, qui est souvent mal couverte par nos assurances ; car si un local  est vite reconstruit ce n’est pas le cas pour l’humain…

Une plateforme est à votre disposition. N’hésitez pas à utiliser son numéro vert pour vous ou un de vos confrères ou consœurs.